Le terroir viticole breton n’existe pas… encore
Une chose que l’on ré-apprend en explorant les vignobles émergents : un terroir viticole n’est jamais donné par la nature, il se construit. La naissance du terroir viticole breton -et de tous les autres – est donc un événement historique car, de mémoire d’homme, on n’a jamais pu observer le phénomène.

📸 Sol breton, photographié a Belle-Ile-en-Mer, vignoble de Kerdonis. On aperçoit deux jeunes plants de vignes. Sur cette parcelle, il n’y a pratiquement pas de sol, les vignes sont pratiquement plantées « dans le caillou ».
D’abord, une description, pour tous les fanas de cailloux. Dans les sous-sols de Bretagne, il y a du granit, du granit et encore un peu de granit. Ici ou là détérioré en schistes plus ou moins tendres, dans la partie centrale de la péninsule. En cherchant bien, on trouve quelques veines de calcaire. Pour faire court : ça ressemble au vignoble nantais, à l’Anjou noir et à la Vendée.S’agit-il de promouvoir, à travers la culture d’hybrides, une production de vin plus paysanne, et destiné à une consommation plus quotidienne, plutôt que des vins d’excellence ?
Les sols, eux, sont globalement plutôt fertiles. Peut-être même un peu trop.
Débloquez cet article gratuitement
Inscrivez-vous pour lire gratuitement la suite de cet article, et recevez des nouvelles du projet Vinofutur.